Études sanitaires menées autour de l'incinérateur de Gilly-sur-Isère.
L’usine d’incinération d’ordures ménagères de Gilly-sur-Isère a été fermée en octobre 2001 suite à des mesures de concentrations en dioxines très élevées à l’émission, alors que la population s’inquiétait du nombre de cancers autour de l’installation. Dans ce contexte, quatre études sanitaires ont été lancées en 2002 : une évaluation des risques sanitaires, une étude d’imprégnation en dioxines dans le lait maternel, une étude de mortalité par cancer et une étude d’incidence des cancers. Les résultats de ces études n’ont pas montré d’effet observable de l’incinérateur sur la santé de la population riveraine.
Résultats d'étude (BEH du 17 février 2009 consacré à l'incinération des ordures ménagères en France et ses effets sur la santé - 5 autres études sont à consulter).
Liens "significatifs" entre pollution atmosphérique urbaine et indicateurs de santé
Le risque de mortalité hors causes accidentelles dans la population générale est "significativement associé à l'ensemble des indicateurs de pollution" mesurant le taux de particules dans l'air, le taux de dioxyde d'azote et le taux d'ozone. Les "hospitalisations pour causes cardiovasculaires sont aussi significativement associées aux niveaux de NO2 (dioxyde d'azote) et de PM10 (pollution particulaire) mais pas à l'ozone". Ces résultats résultent d'une analyse sur les risques relatifs liés à la pollution dans neuf villes françaises, dont Lyon, entre 2000 et 2004.
Résultats d'étude (BEH du 3 février 2009).
Évaluation des risques sanitaires associés à l’inhalation de composés organiques volatils, métaux lourds et hydrocarbures aromatiques polycycliques autour de trois zones multi-émettrices en Rhône-Alpes.
Certaines zones de Rhône-Alpes concentrent à la fois de nombreuses industries, un important trafic routier et de grandes populations.
La question de l’impact sanitaire des émissions atmosphériques sur ces zones se pose. Dans un but d’information des acteurs locaux et d’aide à la définition de priorités d’action en matière de réduction des émissions, une étude a été menée avec pour objectifs de s’appuyer sur la métrologie pour :
- évaluer les expositions chroniques par inhalation aux COV, HAP et métaux lourds émis par les sources extérieures de pollution dans les quartiers les plus exposés à ces sources sur les zones d’étude ;
- estimer les risques sanitaires potentiels associés à ces expositions.
Trois zones rhonalpines ont été retenues pour l’étude, où l’industrie chimique est particulièrement implantée : le sud lyonnais (Pierre-Bénite, Saint-Fons), le sud grenoblois (Pont-de-Claix, Jarrie) et la moyenne vallée du Rhône (Roussillon, Salaise-sur-Sanne).
Rapport complet d'étude (janvier 2009).
DRASS Rhône-Alpes, Cire Rhône-Alpes et InVS.
Incident à l'usine Socatri de Tricastin : nouveau bilan de l'IRSN sur la surveillance environnementale autour du site de l'usine suite à l'incident du 7 juillet 2008.
Bilan de la surveillance et conclusions de l'IRSN (décembre 2008)
Étude d'imprégnation par les dioxines des populations résidant à proximité d'Usines d'incinération d'ordures ménagères (UIOM)
Il s’agit d’une étude multicentrique qui concerne huit sites proches d’UIOM répartis dans plusieurs départements de France : Bessières (31), Cluny (71), Dijon (21), Senneville-sur-Fécamp (76), Gilly-sur-Isère (73), Maubeuge (59), Pluzunet (22), Vaux-Le-Pénil (77). L’objectif est de préciser si les populations résidant autour d’UIOM sont plus imprégnées que celles qui en sont éloignées et d’évaluer la contribution de l’alimentation produite localement à cette exposition.
Le résultats de l'étude (octobre 2008).
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